Le mur des trente

Qu’attend-on quand on prend le départ d’une course comme un marathon ? Se bat-on contre le temps ? Se bat-on contre des adversaires ?

Si la plus grande partie des coureurs se battent contre eux-mêmes, se confrontent à leurs limites, certains, au contraire, vont chercher dans ces souffrances physiques une introspection kinesthésique. C’est le cas de Maxime, dont la course au coeur de Berlin, va prendre une tournure bien singulière. Une course qui a toutes les raisons de lui faire craindre le mur des trente kilomètres, ce seuil si redouté des marathoniens au-delà duquel le corps doit faire face à une pénurie de sucre et où l’énergie doit venir ailleurs que des muscles.

Où pourra-t-il la puiser ?